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    Bonjour, chers lecteurs et amis.

     

    Je préfère vous prévenir avant que vous ne lisiez ce post en entier, ça va être assez chargé en grossièretés, vulgarités et épithètes arrosés de sauce andalouse, pour qualifier ceux que je ne peux pas voir en peinture et ceux qui m'ont laissé tomber comme une vieille chaussette. Mais vous devez avoir l'habitude de ma ligne éditoriale. Alors, une mise à jour de ma situation, ça me permet de fournir un peu plus Chemin de Haine, de me faire du bien en écrivant ce que je pense « sans filtre », et de vous livrer mes ressentis sur tant de choses... Bonne lecture à vous tous.

     

    Je ressentais depuis quelques temps le besoin de vous donner de mes nouvelles, après l'hospitalisation que j'ai vécu en août 2010... Et la seconde, en mai et juin 2016. Eh oui, car malheureusement, ma tentative d'installation dans la Creuse a été un échec total, dont je me souviendrai... Disons que la mentalité, l'économie, l'ambiance, l'atmosphère générale de Guéret, comme celles de La Souterraine, sont restées bloquées au XVIème siècle. Oui, c'est un peu ça. Prenez un seigneur local qui règne sans partage depuis 30 ans, des bourgeois parachutés depuis Paris, des gardes champêtres qui laissent faire tout et n'importe quoi aux « pauvres petits jeunes » en moto 50cc deux temps, trafiquées bien évidemment, en attendant la concrétisation de leur « culture fashion trend guarana drink », la fameuse Taudis A3 TDI... Et le reste d'arnaqueurs, d'alcooliques ou toxicomanes, de crasseux, de magouilleurs, dangereux pour certains, il faut le dire. Peignez-les en vert et vous aurez une version de la série Game of Thrones en Limousin ! Gardez-en trois ou quatre pour les champs de céréales de nos amis agriculteurs. Déguisez-les en épouvantails, les oiseaux rapporteront les graines intello

     

    J'ai donc été hospitalisé l'été dernier à Guéret, dans un hôpital psychiatrique, pour dépression sévère. Et croyez-moi, si vous n'avez aucune idée de ce qu'est réellement la psychiatrie en hôpital spécialisé en France, je vais éclairer votre lanterne. Tout d'abord, trois déficients mentaux, un qui menace de mort quiconque passe trop près de lui, un autre qui mangeait littéralement des mégots de cigarette, une troisième qui m'a menacé personnellement, « je te retrouverai et j'aurai ta peau» (j'attends toujours). Ensuite, un pédophile, un autre mec fiché au grand banditisme, un jeune de mon âge, épileptique (la psychiatrie ne sert à rien pour lui, 3 jours en neurologie à Limoges ou à Poitiers, si, allez comprendre), d'autres jeunes et moins jeunes, agréables pour la plupart, avec qui on pouvait discuter, notamment un géant originaire de Jersey, au nom de famille annonçant une ascendance Viking *CROM*. Comme je parle Anglais, on discutait pas mal.

     

    Et, bien nécessairement, des menaces constantes du personnel hospitalier, « si vous contestez trop, vous serez mis à l'isolement pendant 24 heures... » Voilà, vous savez tout. Franchement, je n'ai jamais aussi bien respecté mon traitement et les interdictions que celui-ci implique (alcool, cannabis ... saloperie à laquelle je n'ai jamais touché d'ailleurs) depuis que je suis sorti de cet internement bafouant les droits élémentaires des patients et les bases mêmes de la psychiatrie. Pour ne pas revivre un truc pareil. Sans compter sur un « psychiatre » qui n'en avait que le nom... Oui, amis lecteurs de Dernier Bastion, vous avez sans doute lu qu'en mars 2015, j'ai été déclaré inapte en 2 minutes 30 par un « psychiatre » qui, lors des rendez-vous précédents au CMP, m'avait toujours dit que j'étais apte pour passer les CACES d'engins de manutention. Déclaré inapte en un clin d’œil, sans justification, sans excuses, et ça, je ne l'ai toujours pas digéré ! Je tiens aussi à saluer, tant que j'y suis, la conseillère Pôle Emploi qui avait suivi mon dossier, qui connaissait la nature de ma pathologie et celle de mon traitement, et qui n'a pas pris la peine de se renseigner sur la question des CACES d'engins de manutention et des neuroleptiques... bien qu'elle siégeait en commission « réhabilitation » à la MDPH de la Creuse, et donc qu'elle pouvait en parler au médecin-chef travaillant là bas (tristement authentique, encore une fois). Mais bon, une administration ouverte au public à peine 20 heures par semaine... A part le bureau de poste de Gresse-en-Vercors ?

     

    Vous voulez toujours vous installer dans la Creuse ? Sérieusement ? À part sa tombe, il n'y a rien à « creuser » là bas.

     

    Trouver un boulot dans la Creuse ? Si vous n'êtes pas le descendant direct d'une personnalité influente à la préfecture, aux Impôts, dans une entreprise locale, ou éminence régionale du compas et de l'équerre... aucune chance. Trouver un logement décent et confortable ? Allez visiter Guéret rien qu'une journée, et regardez la gueule des bâtiments. Vous apprécierez la « propreté » des espaces publics, la « bonne tenue » des rues et avenues, et la « volonté de développement économique » (cynisme absolu et assumé). Vous verrez que le seul intérêt de cette ville est de pouvoir la quitter rapidement par la RCEA et de retourner vers la civilisation. Se faire des amis ? Si vous n'êtes pas Creusois de souche depuis 6 générations, n'espérez rien d'autre au niveau relationnel que des vampires psychiques, qui vous suceront votre énergie et votre volonté jusqu'au bout de vos forces. Il est vrai qu'en me faisant qualifier d'« étranger » par la seule faute de mes plaques d'immatriculations SIV en 38, étranger dans mon propre pays... Je n'osais pas imaginer la situation des quelques réfugiés politiques Africains arrivés là en plein hiver. Mais en même temps, les drames humains qui ont touché celles et ceux qu'on appelle « les Réunionnais de la Creuse » depuis les années 60, en disent beaucoup sur « l'ouverture d'esprit » locale. « Bienvenue dans la Creuse ». Ou pas !

     

    Enfin voilà. La page du Limousin est définitivement tournée pour moi. Je n'ai plus aucune dette à la résidence sociale où je logeais autrefois. J'ai dû laisser derrière moi beaucoup de livres, vêtements, trucs en vrac que je ne pouvais pas emmener jusqu'en Bretagne, malgré ma voiture et celle de mes parents. Notamment mon ancien PC de bureau sous Linux, donné par une des rares amies que j'ai connu là bas, en échange de quelques travaux informatiques sur son nouveau PC portable.

     

    Autant repartir avec quelque chose de totalement différent. Je suis donc maintenant installé solidement en Bretagne Sud, à 3.5 kilomètres (et non 650) de chez mes parents, en HLM moderne, confortable et diablement grand pour moi tout seul, 58m², 75% du loyer payé par les APL ... Ça aide, pour le moral, la vie sociale, d'avoir sa famille toute proche, quelques amis, quelques contacts dans le milieu associatif.

     

    Ah, tenez, tant qu'on parle d'occuper ses journées en tant que « variable d'ajustement du chômage », pardon, en tant que « travailleur handicapé », plusieurs personnes des services sociaux, ici, m'ont proposé de tenter une entrée dans un ESAT, non loin de chez moi. J'ai refusé poliment, en expliquant que je ne voulais pas travailler en compagnie de déficients mentaux, ceux-là même qui me détaillent de bas en haut comme un quartier de viande quand ils me croisent. Viande d'origine troll garantie, élevé au sauciflard et à la bière belge, bien sûr.

     

    Retrouver le moral, dans le cas d'une maladie psychique comme la mienne (troubles de l'angoisse) avec "option" syndrome autistique d'Asperger, ne passe pas par un emploi de cette sorte, dans ce genre d'établissement, au contact de ces gens.

     

    Et de toute façon, est-ce que physiquement, mentalement, je tiendrai plus d'une semaine à mon poste, en manutention, à piétiner 20 heures par semaine, vu ma fatigue chronique qui me permet tout juste de faire 70 km en voiture dans un après-midi ? Non, bien évidemment, encore moins au volant d'un utilitaire attelé à une remorque de paysagiste. (Élément important : mon permis EB n'est plus valable, depuis que mes permis du groupe lourd ne le sont plus faute de renouvellement par une visite médicale du travail me déclarant apte). Autant tenter de publier mes mémoires en édition libre, pour avoir 20 à 30 € de plus chaque mois, et pouvoir raconter ce que j'ai vécu, ce que je ressens, ce à quoi j'aspire. Ou alors les publier sur un blog en accès libre et gratuit, on verra. Comme pour dire aux plus jeunes que moi « Tu n'es pas seul à avoir vécu la galère... » Contrairement à tant d'autres, je ne gratte pas à tous les râteliers pour obtenir toutes les aides, surtout celles dont je n'ai aucun besoin. Allez donc comparer mes maigres possessions matérielles à celles de gens possédant un fourgon utilitaire et une caravane deux essieux flambant neufs, bien qu'ils ne déclarent que toucher le RSA.

     

    Et franchement, entre nous... Je suis handicapé (entre 50 et 79% pour l'incapacité), malade psychique, et quel homme politique au pouvoir ou aux marches du pouvoir promet d'augmenter l'AAH de 200 € NET chaque mois, de mettre fin à la méthode aberrante de « réajustement de l'AAH » quand vous êtes dans une situation similaire à la mienne et en couple avec quelqu'un qui gagne à peine plus que vous, et de redistribuer les cartes en termes de priorité d'emploi et de formation avec quelque chose au bout, pour les mecs et filles dans ma situation (ou approchant) ? Quel homme politique propose un programme national de sensibilisation aux maladies de ce genre, au lieu des reportages anxiogènes et « pousse-toi de là, j'allume l'alarme, la télé dit qu'on a peur », de BFN TV (oui, je l'écris comme ça et j'assume), de l'utilisation aberrante par les journaux « à grand tirage » (jamais autant efficaces comme allume-feu) des noms de ces maladies, pour qualifier une personne pensant différemment, un mouvement politique avec plusieurs tendances, … ?

     

    Qu'ils nous foutent la paix, et qu'ils s'occupent plutôt de remplir le cerveau de ces pieuvres écervelées, par des faits réels, et non par des informations erronées, partisanes au possible, d'une consternante nullité télévisuelle, et ne concernant qu'une infime minorité de malades psy'. Ceux-là, faute de prise en charge, en arrivent à commettre des délits sérieux, voire des crimes - oui, ça arrive, mais très rarement, et tous les malades psychiques ne sont pas ainsi ! Nous autres, ne sommes pas toute une horde de furieux, prêts à vous sauter à la gueule par suite d'une bouffée délirante en pleine rue ! Arrêtez un peu de croire ce que dit la lanterne à conneries, informez-vous ailleurs, ouvrez un livre, et faites pas ch*** ! Surtout quand vous croyez dur comme fer que vous payez la redevance TV pour iTélé, C8, NRJ12 et W9... On ne refera pas les cons, ce serait gâcher de l'énergie cérébrale.

     

    Ah, de leur point de vue, bien sûr, ma « culture bizarre », mes « opinions peu répandues », mon « besoin de savoir » (ça me rappelle un ESAT où j'ai fait un stage à Grenoble en 2013, après tout, ça leur fait un peu de main d’œuvre gratos), mon « look hors norme », ça « fait peur aux bonnes gens ». Dans un pays devenant de plus en plus intolérant (que ce soit envers les migrants qui fuient la guerre, les homosexuels, les femmes visées par toujours plus de harcèlements de rue, les « outsiders » comme moi et nombre de mes amis fidèles et loyaux, les « gauchistes qui veulent dépouiller les riches »...), je ne m'étonne plus de grand chose. Surtout pas de la montée de l'extrême-droite, version institutionnelle ou « pète ta gueule ». Même ici en Bretagne. A quoi servirait l'extrême-droite au pouvoir, pour notre région qui n'a jamais été une terre d'élections pour ce parti, à quoi servirait un parti aussi jacobin, populiste, haineux, affichant sans complexes sa proximité avec des skinheads NS portant en tatouage bien visible l'emblème de la division SS Charlemagne à une « fête du cochon » ? A rien de bon, nous sommes d'accord. Et est-ce que le nouveau gouvernement tiendrait plus de 6 mois avant une destitution par la volonté du peuple réclamant le retour de la liberté ? Surtout la liberté d'être différent du brochet qui roule en voiture sans permis, feux de croisement et antibrouillard avant en permanence, même en plein jour. En tant qu'ancien chauffeur routier, ça me saute aux yeux. Pareil pour les groseilles qui utilisent leur téléphone portable en faisant le plein de carburant. Pareil pour ceux dont les clignotants doivent coûter beaucoup trop cher sur un SUV diesel flambant neuf « premium » et « développement durable » par définition de la novlangue, « car il permet d'emmener un vélo ». Authentique aussi.

     

    La culture, d'ailleurs... Deux mois environ avant de me faire hospitaliser à nouveau, j'ai vendu presque tous mes CD de Metal, 190 CD environ, à bas prix. Sur un coup de tête, sur une envie d'arrêter avec cette musique et de passer à la Psytrance, à la Trance, au son de teuf... et les Dieux savent qu'on regrette souvent une décision aussi impulsive. Malgré tout, j'avais gardé des MP3 de Metal sur une carte SD et sur quelques CD gravés, donc l'honneur est sauf. Pour ce qui est de mes références littéraires et spirituelles, rien n'a changé. Bien sûr, j'ai pris beaucoup de distance avec le milieu Metal que j'ai connu sur Grenoble, encore plus avec des personnes dont j'étais convaincu de la part de responsabilité dans ma souffrance. Skog, d'ailleurs... Je ne sais pas s'il est encore de ce monde. Ma foi, il est peut être interné à vie en HP, ou mort, ou je m'en fous pas mal. Il m'a assez pourri la vie comme ça. Reste Nordland, lui me soutient toujours, il a parfaitement compris ce que je vivais, ce que je ressentais par rapport à toute cette sombre histoire, mon besoin de prendre le chemin de l'exil. Vraisemblablement sans jamais revenir habiter dans ma région d'origine. Saurus, un autre 'talleux que j'ai rencontré quelques temps avant de partir, est toujours là pour me demander de mes nouvelles, je leur en suis reconnaissant, à l'un comme à l'autre. Et on se reverra avec plaisir, les gars, on s'organisera un truc !

     

    Pour autant, comme vous le voyez, je n'ai pas renoncé aux cultures Fantasy, SF, Geek, Folk/Pagan, Metal bien évidemment, ni à une balade en pleine nature, accompagné de ma fidèle musette Eastpak, de mon béret, de mes Caterpillar, de mes bijoux Pagan... Renoncer à tout ça pour de bon, à cause d'une poignée d'abrutis, aurait été trop facile, et cela aurait été comme admettre que les plus cons dans le milieu Metal (et dans les cultures Underground d'une manière générale) ont gagné.

     

    Fin 2011, j'avais envie d'un coin tranquille, proche de l'océan, à la campagne sans être trop isolé, et proche des pierres sacrées... J'y suis depuis juillet dernier. Et ça fait un bien fou, quoi qu'on en dise, peu importe ce que pensent ceux qui me servent de voisins... Si ils ont peur de moi, si ils ne comprennent pas ma raison de vivre, de me battre au quotidien pour vivre honorablement et honnêtement, droit dans mes bottes, et le plus simplement possible... qu'ils retournent payer les crédits de leurs monospaces immondes, de leurs écrans plats 4K Full HD « mes c***** sur la table », de leurs smartphones à 899 € « parce que c'est à la mode » (désolé, j'ai un « smartphone tout simple à 59 € », tant qu'il émet et reçoit des appels, et des SMS, tout va bien), et qu'ils restent idiots et incultes jusqu'à plus soif ! Allez les familles Cofidis et Sofinco, tripotez-moi la b*** et appelez-moi Skippy le Kangourou. Merci.

     

    Je sais bien que vous, les normopathes et les moutons acceptant un mode de vie ultra-matérialiste, l'avoir au lieu du savoir, le paraître au lieu de l'être, l'avilissement intellectuel au lieu de la tentative de sociologie, que vous avez peur des mecs et filles comme moi. Et que, si dans un futur proche, je trouve une Trollette Hippie, ou Goth, ou Médiévaliste, ça vous fera encore plus jaser, déparler, regarder par mes fenêtres ce qu'il se passe chez « l'autre », chez « le gros », comme disent vos gosses « hyperactifs »... Non, à mon époque, on disait « mal élevés », et une paire de baffes dans la gueule réglait tous les problèmes. Mais vous êtes tellement englués dans le relativisme éducatif, dans vos « bons droits de parents » ne se gênant pas pour casser la gueule d'un enseignant qui n'accepte pas les smartphones en cours, que vous ne vous en rendez même pas compte. Pas plus que de votre remarquable incapacité à conduire votre voiture en toute sécurité, surtout à respecter à la fois les vitesses limitées en ville, 30 ou 50 km/h, ou hors agglomération, 90 km/h... Comme si Steven SEAGAL vous attendait avec un jet privé à l'aéroport de Pluguffan ! Laissez-moi rire ! Pareil pour celles et ceux qui roulent à 15 à l'heure sans raison valable, encore que pour ceux-là, le permis B devrait être remplacé par le permis « brouette ». Comment mieux vous décrire la détestation cordiale que j'éprouve envers vous, envers votre petit monde d'incultes, vous qui gobez tout ce qui passe à la télé, sans vous poser de questions, vous qui ne prenez même pas la peine de déposer des seaux de peinture de bâtiment vides à la déchetterie au lieu de les laisser à même le sol, ou de laisser volontairement « à boire et à manger » dans votre voiture (jusqu'à votre carte d'identité opportunément valable dans un vide-poches au bas du tableau de bord) ! Franchement, j'éprouverai une joie mauvaise à vous voir vous castagner mutuellement, les plus cons contre les plus crasseux, ça laisserait au moins le champ libre à nombre d'outsiders comme moi (et tant d'autres) pour lutiner en forêt et boire un café en terrasse en lisant un roman Fantasy, sans vous avoir sur le râble !

     

    Un comportement étonnant de la part de nos voisins Norvégiens me fait sourire : quand vous attendez le bus, vous êtes systématiquement à 3 mètres derrière la personne en train d'embarquer. Ni plus, ni moins. Pour lui laisser une sorte d'intimité, de non-intrusion de votre part dans sa vie !

     

    « Ja, vi elsker dette landet, som det striger frem... »

     

    Ah désolé, encore une fois, je pense trop Scandinave pour ce pays de groseilles aux regards tristement vides et soumis, et leurs gluants, « l'avenir de la France » ! Plutôt rester dans mon monde, dans ma bulle, c'est vrai. Dans ce genre de situation, on devient très vite cynique, désabusé, utopiste, idéaliste, radical dans ses idées et ses positions culturelles. Rien que pour pouvoir les défendre verbalement contre toute attaque, provocation, moquerie, fût-elle accompagnée d'effluves éthyliques ou proprement orduriers, montrant que l'abruti en question ne s'est lavé que le jour de sa naissance avec les fluides amniotiques de sa mère !

     

    Bien évidemment, tous ces qualificatifs très épicés ne vous sont pas destinés, chers lecteurs et amis : je vous connais suffisamment pour savoir que vous partagez quelques éléments culturels, ou philosophiques, ou spirituels, ou de façons de vivre, ... avec votre Troll préféré. Je tenais à remercier plusieurs personnes, qui m'ont toujours soutenu : en premier les fidèles des fidèles, le Jayjay, Orèl, Nordland, Saurus, Marjo la Korrigane, Olivier « Deltoïd », Fab' (un pote d'un forum de trains miniatures vivant non loin de chez moi), Alizée « Millefolium », Stellaluna « Fée Sombre », Myriam « Lutine », Glad' (une ancienne amie que j'ai retrouvé sur Internet il y a peu de temps), mon ancien prof' d'histoire-géographie en Terminale, qui vit maintenant au Québec... Et tous les autres, qui se reconnaîtront, j'en suis sûr. Je suis toujours bien vivant, solide comme un chêne bien enraciné, cynique comme Desproges (et « cynique » pas, il n'aura pas d'enfants ^^), mystique et facétieux comme un Farfadet, Grolandais de cœur bien évidemment, lecteur acharné, pourfendeur de plésiosaures grabataires à longueur de journée, et marcheur quand ça me prend ! Sans compter mon idéalisme, toujours partie intégrante de mes rêves de vie, de liberté, de sérénité, d'honneur et d'allégeance à ma culture.

     

    Merci à vous toutes et tous, chers contacts, chers amis. Excusez-moi pour le silence sur ce blog, mais je suis bel et bien là.

     

    La liberté d'être différent, culturellement, spirituellement, d'avoir des opinions « tranchées » sur ce pays qui sombre alors que l'orchestre joue à plein volume, de ricaner grassement sur la gueule des reliquats d'humanité, la liberté en général prend le pas sur le sentiment de résignation qui m'a tant fait souffrir, bien loin de l'endroit où l'Europe se jette à pic dans l'océan bouillonnant. Je ne me tairai pas. Je combattrai, par les mots, par la dérision, par l'erreur système des abrutis que je pourfendrai de hallebardes puissantes. Je ne me rangerai pas. Je ne serai jamais une marionnette guidée à loisir par ceux qui voudraient me soumettre. Quand les Dieux m'appelleront sur l'autre rive, je partirai serein, sans regrets quant à mes expériences personnelles, et je serai en paix pour dîner à la table des Dieux chaque soir du Valhalla. Mort aux cons. La liberté l'emportera. Pour vous comme pour moi.

     

    A très bientôt. Puissent les Dieux veiller sur vous tous et vos Clans respectifs.

     

    - Krähvenn "Trollsson" Vargbroder, mercenaire Troll des Clans de l'Est, en exil.


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